« Faut que ça bouge ! »
L’activité physique est définie comme « tout mouvement produit par les muscles squelettiques, responsable d’une augmentation de la dépense énergétique » (OMS).
L’activité physique contribue au fonctionnement sain des systèmes cardio-vasculaire, respiratoire, digestif, ostéo-articulaire,…Elle assure une bonne oxygénation des tissus, du cerveau et une évacuation des déchets par le « désencrassage » des vaisseaux sanguins, maintien le capital musculaire nécéssaire à la prévention des chutes,…
Le manque d’activité physique peut donc avoir de lourdes conséquences pour la santé. En effet, il a été prouvé que la sédentarité pouvait notamment augmenter le risque d’apparition de maladies telles que le cancer (sein, et colon respectivement 21 à 25%), le diabète à 27% et la cardiopathie ischémique à 30% (Source OMS).
Toujours d’après l’OMS, la sédentarité est considérée comme le quatrième facteur de risque de décès, (d’origine comportemental), dans le monde après le tabagisme, la consommation d’alcool et le choix nutritionnel.
L’activité sportive régulière est donc indispensable pour la santé !
Comment, quoi et combien ?
Dans le cadre de la promotion de la santé, l’OMS recommande aux adultes dont l’âge est compris entre 18 et 64 ans de pratiquer :
- Au minimum 75 à 150 minutes d’endurance soutenue à modérée, par semaine.
- Pour une durée minimale de 10 min, à chaque stimulation.
- Un renforcement musculaire mettant en jeu les principaux groupes musculaires, à une fréquence de 2 fois par semaine minimum.
Nous entendons par « activité physique » les déplacements tels que la marche, le vélo, la course à pied, les tâches ménagères, le jardinage, le bricolage, et bien entendu les sports…
En effet, elle contribue au fonctionnement sain :
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L’image ci-contre (coupe IRM) vous montre la composition corporelle chez un individu de 74 ans ayant un mode de vie sédentaire. La masse grasse (en gris clair) occupe une place importante par rapport à la masse musculaire (en gros foncé).
Avec l’âge la quantité de masse musculaire a tendance à diminuer au profil de la masse graisseuse. A ce titre, à partir de l’âge de 30 ans, nous perdons entre 3% à 5% de masse musculaire, tous les 10 ans… Attention donc la sédentarité !
Ce phénomène (naturelle) se nomme la « sarcopénie » est responsable de l’augmentation du risque de chute mais également de fractures post traumatiques.

Ci contre (coupe IRM), d’un athlète pratiquant une activité physique (très régulière). Nous pouvons voir que la masse musculaire (en gris clair) prédomine largement par rapport à la masse grasse sous cutanée (en blanc).
Effectivement, avec l’âge nous constatons une diminution du taux de testostérone l’hormone anabolisante par définition.